PIANO CARGO
Pour des récitals en mouvements

Porté et produit par l'association La Vélo-Scène, Piano Cargo est le projet "solo " du pianiste de La Vélo-Scène.
Le projet est actuellement en recherche de financements notamment via un financement participatif.
















Un piano à queue cyclable
Piano Cargo, c’est le projet fou d’un artiste en roue libre, Bastien Dollinger, qui veut faire vivre la musique classique autrement. L'objectif : construire un vélo-cargo capable de transporter un piano à queue pour:
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rendre la musique classique accessible à tous
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réduire l’empreinte carbone des concerts
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réinventer les concerts en impliquant le public
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en mettant en mouvement pendant le jeu le piano, sédentaire par essence, grâce à une machine cyclable low-tech …
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tout en combinant interprétation, improvisation et composition …
… pour donner des récitals partout où son Piano Cargo peut trouver des oreilles ...
L'artiste
Créatif et engagé, convaincu que l’art peut être au service de causes sociales et environnementales, Bastien Dollinger a toujours cherché à pédaler sur une route artistique qui relie précision et exigence avec inventivité, liberté et générosité, quitte à rouler parfois à contresens.
Pianiste lauréat de 10 prix et 4 Masters du Conservatoire de Paris (CNSMD) et aujourd’hui professeur de piano, improvisation, analyse et musicologie aux pole supérieur PSPBB, conservatoires de Boulogne-Billancourt et Saint-Maur, ainsi qu’à l’Université Paris-Sorbonne, il a donné plus de cent représentations l’an dernier : musicien au théâtre du Palais-Royal, chambriste et soliste dans des festivals et salles prestigieuses, improvisateur contemporain aux pianos préparés et synthétiseurs, arrangeur et orchestrateur pour des ensembles, claviériste dans le groupe de rock progressif Effusion et entrepreneur-musicien-cycliste avec la Vélo-Scène, un artiste curieux de tout qui déteste tourner en rond !
Photo : Sebastien Jardini
Avec Piano Cargo, il réunit une équipe pour se lancer vers de nouveaux formats de concerts : accessibles, inattendus et responsables. Mais ce projet ne peut exister sans vous. Chaque contribution permet au piano de rouler, à la musique de voyager, et à l’expression de se répandre partout. Chaque euro compte, chaque partage crée de l’énergie, et ensemble nous pouvons faire vivre la musique autrement. Soutenez Piano Cargo et participez à cette aventure qui va bousculer, rassembler et émouvoir !
Réinventer le récital classique, sortir le nez du guidon !
Piano cargo c’est la démarche d’un artiste protéiforme interprète, improvisateur, compositeur, qui trace sa route et met en mouvement la notion de récital, en la réinventant par l’imbrication de l’improvisation à l’interprétation, le dialogue entre la musique d’hier et celle d’aujourd’hui, la rencontre de la musique acoustique à l’électro-acoustique, le métissage du piano traditionnel au piano préparé, des véritables récitals de piano augmentés, qui tournent la roue et se réinventent pour chaque lieu et chaque moment au gré de l'ethos et des aléas qui renouvellent chaque représentation.
Un piano en danseuse, quand le son du piano se spatialise
Et non vous ne déraillez pas, le piano pourra se déplacer, tourner sur lui-même, s’élever ou s’abaisser, offrant des formats de concerts inédits : récitals fixes avec un piano en mouvement ou concerts déambulatoires dans les rues et festivals, tel une véritable fanfare à cordes frappées ! Piano Cargo, c’est donc la promesse d’une mise en mouvement de l’instrument même qu’est le piano, instrument immobile, sédentaire par essence, en lui rendant la mobilité à laquelle ont le droit nombre d’autres instruments et lui donnant aussi accès à l'exploitation sonore de la spatialisation. L’artiste propose ainsi des récitals fixes où l’instrument même reprend son droit à l’expression par le mouvement en lien avec l’expression de la musique : le piano se met en danseuse !
Illustration : Judith Chiapparin
Le public tiendra la cadence !
La mise en mouvement du piano se fera grâce à trois circuits de pédalage confiés aux spectateurs. En pédalant, ils actionneront une mécanique cyclique qui permet à l’instrument les trois mouvements (déplacer, s’élever, tourner sur lui-même) suivant les indications du musicien et les résonances de la musique jouée. Plus qu’un spectacle, chaque récital devient une expérience sportive, sonore, visuelle et organique : le public n’est plus simple témoin, mais véritable acteur, engagé physiquement et émotionnellement dans l'expérience musicale.
En reliant l’effort collectif du pédalage à l’évolution de la musique, ce dispositif crée une complicité inédite entre l’interprète et son public. Il ne s’agit pas seulement de faire bouger l’instrument, mais d’inviter chacun à affiner son écoute, à ressentir les œuvres autrement, en participant concrètement au mouvement qui les porte en tenant la cadence.
Un outil de médiation dans l’échappée !
Féru de transmission et soucieux de rendre les répertoires accessibles à tous, le musicien conçoit ses récitals comme des concerts accompagnés. Tantôt interprète, tantôt pédagogue, il offre des clés esthétiques, contextualise les œuvres et oriente l’écoute vers des détails choisis.
Le dispositif participatif du pédalage prend alors une dimension nouvelle : il n’est pas un simple effet scénique, mais un outil de médiation innovant, associant le geste corporel du spectateur au geste musical de l’interprète et transformant l’écoute en expérience active. Ce procédé pédagogique vise à transformer la relation au concert. Les spectateurs, en produisant eux-mêmes le mouvement du piano, apprennent à écouter autrement : les indications données par le musicien les guident vers un rythme, une couleur harmonique, une tension expressive, et le déplacement de l’instrument devient une manière tangible d’éprouver ces éléments. Le corps, l’oreille et la sensibilité travaillent alors de concert, ouvrant une expérience immersive qui renouvelle le rapport à l'écoute.
L'acte de médiation ne s'arrête pas là : le spectacle est également l'occasion d'articuler la musique avec les enjeux écologiques et environnementaux, avec le regard éclairé de Samuel Laval, ingénieur énergie-climat.
Ainsi, Piano Cargo propose une innovation à la fois poétique et éducative : un concert où l’on ne reçoit plus la musique passivement, mais où l’on participe pleinement à son déploiement.
L’artiste à la rencontre du public
Mais Piano Cargo, c’est avant tout le rêve idéal d’un pianiste qui souhaite aligner sa démarche d’artiste avec un réel engagement social en proposant une nouvelle forme de concert inclusif partout où un vélo peut aller. Ces spectacles s’adresseront à tous les publics qu’ils soient éloignés, empêchés ou non, œuvrant ainsi pour les droits culturels. Quand on sait que près de 82 % des Français de 15 ans et plus n’ont aucun lien (écoute ou concert) avec la musique classique (enquête Rvopera.com), le symbole du piano à queue de concert qui arrive dans un lieu public est fort. Cet instrument brillant, inaccessible, seul au milieu d’une immense scène est un objet que certains voient chez des amis ou de la famille, dans les gares, mais que peu savent apprivoiser. En sortant le piano de son écosystème habituel, le pianiste souhaite « remettre de l’air dans les pneus de la musique classique », la réactualiser, et montrer qu'elle peut aller au-delà des représentations que l’on s’en fait, en suscitant un enthousiasme nouveau. Le public pourra ainsi créer un nouveau contact avec les artistes, le concert devient un moment intime, interactif et plus humain, fédérant tous les publics, sans distinction sociale, culturelle ou religieuse. Il est une rencontre, une fête, une célébration de l’art, du sensible et de l’expression.
Décarboner la culture, dans la roue de la Vélo-Scène
Enfin, Piano Cargo, c’est surtout un engagement écologique fort qui s’inscrit dans la prolongation du nouveau modèle de diffusion de concert déjà proposé notamment par l’association La Vélo-Scène dont Bastien Dollinger est membre fondateur, projet roulant aujourd’hui comme sur des roulettes, promouvant et sensibilisant à la mobilité douce et aux transports de personnes, de matériel, de charges lourdes à vélo.
Avec leur mobilité douce (vélo + remorque), les deux projets permettent de réduire drastiquement les émissions liées aux déplacements des artistes, qui représentent environ 9 % de l’empreinte carbone du spectacle vivant, tout en limitant les émissions liées au public et aux infrastructures, responsables respectivement de 38 % et 28 % du total (The Shift Project, « Décarbonons la Culture ! », rapport final, novembre 2021). Le constat du Shift Project est clair : tous les secteurs de la société doivent tendre vers la sobriété énergétique pour préserver le vivant. L’industrie culturelle, dont près de 75 % des émissions proviennent de la mobilité et des infrastructures, ne peut y échapper.
Piano Cargo se positionne donc comme une solution concrète pour agir sur quatre leviers principaux :
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Mobilité des artistes qui est fortement réduite grâce au transport du piano et des musiciens à vélo
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Mobilité du public qui est rendue quasi nulle par le fait que ce soit l’artiste qui aille vers le public et non l’inverse
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Scénographie lourde ou amortissable → remplacée par une ingénierie low-tech et légère, adaptée au transport et au montage rapide
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Sensibiliser aux enjeux de la culture décarbonée par le dispositif lui même et le contenu du spectacle
Depuis 2018, avec l’association La Vélo-Scène, Bastien Dollinger et ses amis ont déjà démontré la pertinence et viabilité de ce modèle, produit plus d’une trentaine de concerts à vélo, construit une “Vélo-Scène”, un plateau de scène pour 5 musiciens tractable à vélo. Ils transportent plus d’une tonne de matériel (scène, sonorisation, contrebasse, batterie, clavier numérique, guitare, clarinette, hautbois, saxophone, trombone, trompette, etc.) grâce à de multiples remorques.
Aujourd’hui le pianiste pose la question : après tout, on tire une Vélo-Scène chargée qui pèse plus de 450 kilos, pourquoi cela ne fonctionnerait pas avec un piano à queue qui en pèse 400 ? Avec Piano Cargo, il pousse le défi encore plus loin : rendre accessible l’intégralité du répertoire de musique de chambre avec piano et de piano solo, toujours dans des concerts à faible empreinte carbone. Il ne quitte pas pour autant son peloton, l’association La Vélo-Scène portera le projet Piano Cargo et le produira, et peut-être jouera-t-elle un jour avec ce piano à queue de voyage ?
Et après, pour changer de braquet ?
Amener un piano à queue de concert partout peut permettre de multiples perspectives :
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proposer des récitals uniques en extérieurs dans des lieux ouverts pour des festivals de musique souhaitant élargir leur programmation hors les murs
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organiser des récitals de musique de chambre avec d’autres musiciens à vélos
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produire des artistes locaux en première partie dans les lieux d’accueil de Piano Cargo de musique traditionnelle, de jazz
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Aller jouer des concertos avec orchestre de chambre où le pianiste est venu directement avec son piano en vélo
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Accompagner le concert d'ateliers de sensibilisation aux enjeux de décarbonation de la culture
Tout sera à inventer, une chose est sûre c’est que cette initiative offrira à tous les acteurs de la production artistique un terrain de créativité renouvelée !
Pourquoi donner un coup de pédale au financement de Piano Cargo ?
Pour gravir ce premier col qu'est la création du projet Piano Cargo, Bastien Dollinger a besoin de vous. Chaque coup de pédale compte, qu’il soit de quelques euros ou quelques dizaines en fonction de vos moyens, combiné avec beaucoup de bouche à oreille, du partage à vos proches, le succès de cette étape dépendra de vous et de la dynamique collective que vous contribuerez à créer. En contribuant, vous transformez un rêve solitaire en un projet solidaire, vous métamorphosez un cycliste qui mouline en un peloton de coureurs au service d’un projet qui fait sens, vous vous affirmez publiquement comme un acteur et citoyen concerné par ces causes :
Chaque don fera voyager le piano, chaque partage alimente une dynamique. Rejoignez-nous et faites partie de cette aventure musicale qui sort des sentiers battus !
Calendrier prévisionnel
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Septembre-Octobre 2025 : Lancement de la campagne de financement participatif
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Octobre 2025 à Janvier 2026 : Conception de la remorque
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Janvier 2026 : Lancement de la construction du chassis et du système de fixation, levage, chargement et rotation du piano à queue (FLCR)
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Octobre 2026 : Concert d’inauguration de Piano Cargo
Un financement évolutif
La mise en œuvre du projet implique de nombreux besoins matériels, dont l’investissement se fera en trois temps. Le financement participatif correspond à la première étape du financement mais il pourra financer les étapes suivantes, si de multiples acteurs décident de mettre de l’huile dans les rouages de Piano Cargo. Ensuite, le pianiste poursuivra ses recherches vers des subventions et mécénat pour mener à terme son projet. Si le premier palier est passé, le système de mise en mouvement est créé et les concerts peuvent avoir lieux mais dans des conditions non optimales (instrument de basse qualité, acoustique difficile, concerts non éclairés). A partir du passage du second palier on peut commencer à proposer des véritables concerts, il ne reste plus qu’un piano digne de ce nom à trouver.
Phase 1 :
- L’achat d’un châssis de remorque à vélo ou tricycle pouvant supporter 400 kilos de piano à queue et le poids du pianiste (4500 €)
- La motorisation de la remorque rendant possible son transport à une personne (1200 €)
- La conception par Louis Rouanne, ingénieur diplômé des Arts et Métiers du système de fixation du piano et du pianiste, de levage, de chargement à une personne, et de rotation de l’instrument (FLCR) (1200 €)
- La réalisation par un artisan métallier du système FLCR (3800 €)
- Communication (support dessin, vidéo de présentation, photos) (1500 €)
- Frais de plateforme Ulule (1570 €)
Phase 2 :
- L’organisation de concerts en extérieur est complexe, les végétaux absorbent le son, la pierre le diffuse, le Festival de La Roque d’Anthéron l’a expérimenté. Il est nécessaire de prévoir une infrastructure pour permettre au son acoustique de parvenir au public sans perte de qualité. Il faudra donc concevoir et réaliser un portique de panneaux acoustiques diffusants pour permettre au piano une diffusion du son. Celui-ci sera conçu sur mesure pour Piano Cargo par Emile Petitperrin, acousticien-ingénieur du son (3000 €)
- Pourquoi les salles de concerts sont-elles plongées dans le noir ? Le concert en extérieur permet de réaliser que la multitudes de mobilisations que la rue offre peut parfois déconcentrer un public, rendant plus difficile la concentration vers les sons. Les éclairages sur scène peuvent permettre de créer la bulle nécessaire à une écoute de qualité. Il faudra donc prévoir un investissement dans des éclairages pour que le spectacle soit éclairé (1500 €)
- Enfin ce matériel devra être transporté par un second cycliste et nécessitera donc l’achat d’une remorque de transport pour le portique, les éclairages, et le matériel (4000 €)
Phase 3 :
- L’instrument utilisé pour le lancement du projet serait un petit quart de queue Petrof modeste mais léger qui permettra d’effectuer les tests sans prendre trop de risque sur un instrument plus onéreux. Pourtant, sa projection, la qualité de ses basses et sa richesse harmonique restent largement limités et ne permettent pas l’organisation d’un concert de piano de qualité. La troisième phase d’investissement sera donc l’achat d’un piano demi-queue de qualité au rapport qualité-poids idéal (25 000 €).
Le projet est sur la ligne de départ et va vite trouver son rythme de croisière… grâce à vous ! Convaincu ? Ensemble, visons le palier 3 et mettons les mains dans le cambouis pour faire rouler Piano Cargo ! Et n’oubliez pas : votre don est déductible à 66 %. Un don de 100 € ne vous coûte en réalité que 34 €
Un peloton de choc
Le projet Piano-Cargo n'est pas porté seul, Bastien Dollinger est entouré de toute une équipe de joyeux esprits éclairés ! Pour en savoir plus sur chacun d'eux cliquez sur leurs noms sous cet organigramme.
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Matthieu Monot, Directeur administratif de La Vélo-Scène et de Piano Cargo, Musicien-compositeur
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Emile Petitperrin, Acousticien, Ingénieur du son/musicien
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Simon Denise, artisan/métallier spécialisé dans les créations cyclables
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Samuel Laval, conseiller écologie et artistique, ingénieur énergie-climat au Ministère de la Transition Écologique, bénévole au sein de La Vélo-Scène
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Louis Rouanne, conception, ingénieur diplômé des Arts et Métiers, coach professionnel
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Judith Chiapparin, Illustratrice/céramiste/graveuse, clarinettiste







